Depuis plusieurs semaines, c’est l’effervescence salle Richelieu. Les comédiennes et comédiens de la troupe Art’Scène y préparent une comédie de Christian Rossignol. Les répétitions s’enchaînent et les machinistes s’activent pour préparer le décor. Deux nouvelles recrues y joueront pour la première fois.
À Saint-Denis, l’évènement culturel attendu en début d’année reste les représentations théâtrales de la troupe Art’Scène. Depuis plus de 40 ans, la troupe prépare des spectacles de qualité attirant de nombreux spectateurs dans la mythique salle Richelieu.
Une belle aventure
Avec le temps, les effectifs évoluent et se renouvellent, que ce soit à la technique comme dans les équipes affectées à la coiffure ou au maquillage. Le vivier de comédiennes et comédiens n’échappe pas à cette évolution. Cette année, pour certains, c’est un retour sur les planches après une pause de quelques années, et pour les nouvelles recrues c’est le début de belles aventures. C’est le cas de Camille Boisseau et de Jennifer Bouteiller qui font leurs premières armes d’actrices.
« Je suis conquise par les prestations du groupe chaque année, c’est avec eux que je réalise un projet qui me tenait à cœur, faire du théâtre, explique Camille Boisseau. Le rôle que l’on m’a confié est amusant à interpréter et évolutif, avec une présence importante. Je remercie l’équipe pour la confiance accordée. Maintenant, à moi de relever le défi. Et l’ambiance y est familiale, avec beaucoup de bienveillance. La cohésion du groupe fait qu’on s’y trouve très à l’aise », se réjouit la nouvelle recrue.
Jennifer Bouteiller, quant à elle, explique qu’elle a rejoint la troupe grâce à la proximité « comme habitante de Saint-Denis et amatrice de théâtre. J’apprécie qu’Art’Scène accueille aussi les débutantes. Et mon rôle est rythmé et demande une certaine rigueur. Je représente une femme exacerbée avec un net penchant pour les hommes déclenchant des situations cocasses ».
L’histoire
L’histoire de la pièce commence en 1939, la vie n’est déjà pas simple pour un cafetier de Normandie qui doit faire face à des difficultés financières soigneusement orchestrées par son ennemi d’enfance, notaire, tout en résistant à la nymphomanie exacerbée de l’épouse de ce dernier. Il doit aussi composer avec les caractères opposés de ses deux filles, les joutes verbales qui opposent le curé, l’institutrice et la postière du village, et le bégaiement insupportable du boulanger, amoureux transi et maladroit. À partir de juin 1940, les choses s’aggravent à un rythme exponentiel.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Art-Scène vous invite à ajouter un commentaire sur l'article en question, Merci !